Disposer d’un système de chauffe qui répond à la fois aux besoins énergétiques et qui permet de gagner une aide financière constitue un avantage important pour les consommateurs. Effectivement, depuis quelques années, ils ont droit à une allocation qui leur permet d’installer des équipements performants chez eux. Explications sur ces aides financières en rapport avec l’acquisition de poêle à bois.
Crédit d’impôt de transition énergétique
C’est un financement qui équivaut à 30% du prix de l’équipement et dont la valeur maximale est de 8000 euros pour les célibataires et 16000 euros pour les couples. Ce plafond est majoré de 400 euros pour chaque enfant ou personne sous tutelle. Pour l’obtenir, il faut installer le chauffage dans une résidence principale occupée pendant une durée minimum de 2 ans. Il est également important que cet appareil dispose du label Flamme Verte, c’est-à-dire que la coupe du bois qui sert de combustible doit suivre des normes environnementales strictes. À savoir, la mise en terre d’un nouveau plant après chaque coupe. À ces critères s’ajoute, l’intervention d’un professionnel reconnu pour l’installation, ainsi que le renseignement des travaux dans la déclaration des revenus de l’année qui suit.
Prime écologique
Outre le CITE, il existe également d’autres types d’aides financières, dont les consommateurs peuvent profiter en mettant en place un équipement de chauffes dans leur logement. Il s’agit de la prime écologique ou éco-prime. C’est un financement qui dépend des performances et de la consommation énergétique. Sa valeur dépend des revenus des foyers et peut atteindre jusqu’à des centaines d’euros. Pour être éligible à cette prime, il faut que le rendement du nouveau poêle soit au moins de 70%, sa concentration en CO2 inférieure ou égale à 0,3% et son indice de performance environnement en dessous de 2. La demande doit être déposée avant le début du chantier.
Crédit à taux nul
C’est un prêt à taux 0 qui concerne le renouvellement des équipements et des cheminées. Son montant maximal peut atteindre entre 10 000 euros et 30 000 euros, selon la complexité des travaux. Pour ce qui de son remboursement, il dure jusqu’à 15 ans. Pour l’obtenir, il faut, également, respecter quelques conditions, dont la première est la construction de la maison avant le 1er janvier 1990. Le second critère est la mise en place de l’appareil dans une résidence principale, et la dernière est l’intervention d’un expert qualifié RGE. Pour ce qui est du dépôt de la demande, il faut l’effectuer avant d’entamer les travaux.
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